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RAINBOW : "Rising".

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Message par Kebra Ven 12 Sep - 20:00

Posté par Deep Intruder

RAINBOW :
« Rising ».

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2e essai pour un Ritchie Blackmore fermement décidé à voler de ses propres ailes. Essai transformé.

Autant le premier album pouvait décevoir en raison de toutes ses promesses non tenues, autant celui-ci se positionne en véritable chef-d’œuvre accompli, sorte de pierre angulaire d’un genre qui trouve enfin de multiples champs d’investigation et qui, du coup, se met à prendre un sens réel…

Passé relativement inaperçu auprès de la critique (comme toujours…), « Rising » est un album majeur sur de multiples points. Bien sûr, la référence sonore reste très « Purpleéenne » (comment pourrait-il en être autrement ?), mais Blackmore, dopé par les extraordinaires personnalités qui l’entourent désormais dans cette seconde mouture de son Rainbow, se surpasse tous azimuts et transcende l’essence même de sa musique.

Opérée par l’étonnant Tony Carey, l’introduction définitive des synthés et autres Moog en lieu et place des vieux orgues Hamond confère à l’ensemble une modernité réellement surprenante et bienvenue pour l’époque (« Tarot woman »).

La section rythmique est monumentale : on connaissait le travail de Cozy Powell avec Jeff Beck, mais jamais personne n’avait jusqu’alors laissé autant de champ libre à ce prodigieux batteur, secondé de main de maître par un bassiste déjà accompli, le tout jeune Jimmy Bain.

Seul rescapé du premier album, Ronnie James Dio confirme tout le bien qu’on pensait déjà de lui en renvoyant dos à dos tout ce que le hard-rock a déjà connu en terme de « screamers »… L’invraisemblable puissance vocale générée par ce tout petit bonhomme reste aujourd’hui encore une énigme d’autant plus tenace qu’elle se doubla alors d’un réel talent d’écriture, prenant en charge l’intégralité des textes de cet album pour le moins atypique…

Pourquoi atypique ? Parce que du même coup, Blackmore lui-même se fait plus sobre, plus incisif, toujours aussi volubile mais bien moins démonstratif, (« Do you close your eyes » ne comporte même pas de solo de guitare !), cherchant avant tout à flatter les compositions plutôt que de se mettre en avant comme par le passé…

En laissant du champ à ses nouveaux accompagnateurs, il se permet d’en faire un peu moins et va directement à l’essentiel, retrouvant un type d’arrangement qu’il avait oublié depuis «Machine Head», à l’exception de « Burn ».

Ainsi, « A light in the black » renoue avec la vieille tradition des duels claviers/guitare.

« Starstruck », boogie en diable, rappelle à tous les guitaristes en herbe qu’un bootleneck n’est pas essentiellement réservé aux puristes du blues…

Ritchie cède encore à ses vieux démons classiques, mais fait véritablement avancer le schmilblick avec ce « Stargazer » d’anthologie, où le groupe lutte sur la fin avec le Munich Philarmonic Orchestra conduit par Rainer Pietsch. Anecdotique ? Sûrement pas ! Bien plus que le Concerto pour groupe et orchestre de son ex-comparse Jon Lord, ce morceau donnera naissance, bien des années plus tard, au mariage fusionnel entre métal et classique, qui fait les beaux jours et le succès d’un Symphony X, par exemple…

Visionnaire comme personne, c’est un Ritchie Blackmore en état de grâce qui donne naissance ici à un album fondamental, très certainement en raison du fait qu’il n’en est plus l’unique instigateur…

Instant magique pour un groupe qui ne parviendra jamais à se stabiliser autour d’un line-up fixe, mais comment pouvait-il en être autrement avec autant de pointures au mètre carré ? Véritable dream team du rock, le Rainbow 76/77 a définitivement droit de cité dans le panthéon de cette foutue musique, largement à égalité avec tous les mastodontes du genre.

Bien plus qu’un album de hard-rock de plus, « Rising » définit de multiples canons esthétiques et musicaux qui feront école et ne trouveront leur application directe que presque vingt ans plus tard, tant l’avance était énorme…

Dépoussiéré et boosté par un son un tantinet plus actuel, nous aurions là la bande-son idéale pour « Le Seigneur des Anneaux »… Et il y a fort à parier que Ritchie et Ronnie en seraient flattés…
Kebra
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Message par Kebra Ven 12 Sep - 20:01

Prodigal son

mon precieux ..................... Laughing
Cet album fait effectivement partie integrante d'une discothèque digne de ce nom.

Un album souvent critiqué mais que j'aime bien : "Straight between the eyes". Certes pas de l'acabit de Rising, sans la grandeur de celui ci, mais je trouve qu'il sonne tres bien.
Kebra
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Message par Kebra Ven 12 Sep - 20:03

Deep Intruder


"Straight Between The Eyes" est également un excellent album, certes plus "commercial" au sens ricain du terme, mais Bobby Rondinelli y fait un boulot fabuleux !

Et puis le clip de "Death alley driver", c'était quelque chose ! RAINBOW : "Rising". Super04
Kebra
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