Musique du monde
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Musique du monde
hari prasad chaurasia et zakir hussain .
Je ferais un topo sur cet artiste. (Je ne pense pas l'avoir fait, un oubli.)
Je ferais un topo sur cet artiste. (Je ne pense pas l'avoir fait, un oubli.)
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Réponse de RF
et un peu de musique améridienne
et un peu de musique améridienne
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Encore RF plus tard.
bonne route trudell
bonne route trudell
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
quelques explications à propos de la musique indienne, tirées du site ZIC TRAD :
En Inde, l'Art est étroitement lié à la religion. La musique tient une place privilégiée dans la culture indienne.
Elle est considérée comme un art divin et il est dit que : "La musique est née du dieu Shiva lui-même ; elle constitue un miroir de la nature et de la vie sous toutes ses formes paisible, passionnée et sombre. C'est la plus haute expression des émotions et des sentiments." Cette définition, issue d'un texte vieux de près de 2000 ans, nous montre le lien indissociable entre la musique et la religion.
La musique indienne s'est divisée en deux grandes écoles au cours de son histoire : hindoustanique (au nord, qui a subit l'influence perse et arabe) et carnatique (au sud, qui a conservé le plus d'éléments d'origine). Mais la base reste la même : le râga (la mélodie) et le tâla (le rythme).
En outre, cette musique ancestrale est bien plus qu'une musique traditionnelle improvisée ...
A SUIVRE :
En Inde, l'Art est étroitement lié à la religion. La musique tient une place privilégiée dans la culture indienne.
Elle est considérée comme un art divin et il est dit que : "La musique est née du dieu Shiva lui-même ; elle constitue un miroir de la nature et de la vie sous toutes ses formes paisible, passionnée et sombre. C'est la plus haute expression des émotions et des sentiments." Cette définition, issue d'un texte vieux de près de 2000 ans, nous montre le lien indissociable entre la musique et la religion.
La musique indienne s'est divisée en deux grandes écoles au cours de son histoire : hindoustanique (au nord, qui a subit l'influence perse et arabe) et carnatique (au sud, qui a conservé le plus d'éléments d'origine). Mais la base reste la même : le râga (la mélodie) et le tâla (le rythme).
En outre, cette musique ancestrale est bien plus qu'une musique traditionnelle improvisée ...
A SUIVRE :
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Et pour passer le temps un peu de musique de l'Altiplano:
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Retour en Inde .
http://fr.youtube.com/watch?v=qzDx7vgluq0
http://fr.youtube.com/watch?v=qzDx7vgluq0
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Réponse de RF qui n'en loupe pas une.
vous savez quoi ? ca me rappelle ma période peace and love
KEBRA a dit : Retour en Inde .
http://fr.youtube.com/watch?v=qzDx7vgluq0
vous savez quoi ? ca me rappelle ma période peace and love
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Bon puisque c'est ça la suite des explications sur ladite musique:
Chant :
Les "râga" de l'Inde correspondent à la mélodie. Ce sont des échelles modales, des gammes, des ensembles de notes dont les mouvements mélodiques ne se combinent que pour charmer l'esprit. En effet, étymologiquement raga signifie "ce qui plaît" ; il est un état d'âme avec pour objectif de susciter ... La légende dit qu'il existe 16108 modes car le Dieu Krishna a eu 16108 maîtresses ...
Les textes anciens considèrent généralement la musique sous deux aspects : gita (chant) et vadya (instrument). La base du système musical est la voix, utilisée comme un instrument. Les paroles jouent un rôle secondaire, souvent ce sont quelques mots répétés indéfiniment.
Dans le nord de l'Inde, il existe quatre genres de musique vocale :
1- Le plus ancien est le dhrupad (ses origines remontent au XVème siècle), qui peut aussi être instrumental. Il chante le thème unique de l'amour mystique et se développe à l'intérieur de dynasties musicales vani.
2- Plus enjoué, le khyal permet plus de virtuosité dans les tana, traits mélodiques aux mélismes de plus en plus rapides et de plus en plus mêlés, dans une sorte de délire mélodico-rythmique, en fait rigoureusement contrôlé.
3- Il existe d'autres formes plus légères : le thumri, le tarana et le ghazal. Tout comme le khyal, ces genres peuvent être instrumentaux.
4- Le dernier genre vocal est le bhajan : chant religieux hindouiste souvent dédié à Krishna. La prédominance de la voix ne signifie pas pour autant que la musique instrumentale est mineure.
A SUIVRE.
Chant :
Les "râga" de l'Inde correspondent à la mélodie. Ce sont des échelles modales, des gammes, des ensembles de notes dont les mouvements mélodiques ne se combinent que pour charmer l'esprit. En effet, étymologiquement raga signifie "ce qui plaît" ; il est un état d'âme avec pour objectif de susciter ... La légende dit qu'il existe 16108 modes car le Dieu Krishna a eu 16108 maîtresses ...
Les textes anciens considèrent généralement la musique sous deux aspects : gita (chant) et vadya (instrument). La base du système musical est la voix, utilisée comme un instrument. Les paroles jouent un rôle secondaire, souvent ce sont quelques mots répétés indéfiniment.
Dans le nord de l'Inde, il existe quatre genres de musique vocale :
1- Le plus ancien est le dhrupad (ses origines remontent au XVème siècle), qui peut aussi être instrumental. Il chante le thème unique de l'amour mystique et se développe à l'intérieur de dynasties musicales vani.
2- Plus enjoué, le khyal permet plus de virtuosité dans les tana, traits mélodiques aux mélismes de plus en plus rapides et de plus en plus mêlés, dans une sorte de délire mélodico-rythmique, en fait rigoureusement contrôlé.
3- Il existe d'autres formes plus légères : le thumri, le tarana et le ghazal. Tout comme le khyal, ces genres peuvent être instrumentaux.
4- Le dernier genre vocal est le bhajan : chant religieux hindouiste souvent dédié à Krishna. La prédominance de la voix ne signifie pas pour autant que la musique instrumentale est mineure.
A SUIVRE.
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Rythme = tala (ou tâla ou tal ou thalam) : La musique indienne est construite sur des codes complexes et précis, pourtant le rythme indien n'est pas que théorie, c'est véritablement de la musique expressive avec une large part d'improvisation ...
Les tals sont des motifs rythmiques complexes divisés en vibhagas ou anga. Chaque vibhaga ou anga peut avoir entre deux et cinq matras. Le matra est l'unité de base de la rythmique. Il mesure l'intervalle entre deux battements d'un tal.
* Chaque rythme (tal) indien porte un nom : Tintal, ...
* Le rythme est en fait un cycle rythmique (appelé avertan ou avarta), c'est-à-dire qu'il tourne en boucle identiquement puis de manière variée.
* Il peut aller de 3 à 108 temps ou pulsations (qu'on appelle matra : unité de base de la mesure d'un rythme). Par exemple, le rythme Tintal comporte 16 matras. Également, le tala rupak actuel de l'Inde du Nord consiste en trois anga de 3, 2, et 2 matra respectivement, se combinant pour former un avarta de sept temps. C'est l'une des nombreuses mesures qui peuvent être la base de la composition ou de l'improvisation.
* Le premier temps du cycle est le temps fort, un point de repère et un point d'appui pour la danse. On l'appelle le sum (ou sam).
* Un tal (rythme) peut aussi parfois se diviser en sous-groupes regroupant plusieurs matras. On les appelle des bivags (ou vibhags). Par exemple, Tintal qui possède donc 16 matras est aussi divisible en 4 bivags.
* Les silences : un khali est la partie "vide" d'un cycle, spécifiée par une ondulation des mains, ou un arrêt de la résonance des tablas.
* Lorsqu'on apprend à jouer des tablas, le premier rythme conseillé, le plus simple est notre exemple : Tintal. Le maître tape tous les temps dans ses mains : il fait le tali.
* Chaque frappe correspond à une onomatopée ; on les appelle des bols. Le percussionniste apprend ces bols comme une poésie : bol paran.
* À chaque rythme, on peut attribuer une forme cadentielle, c'est-à-dire une variation plus ou moins complexe d'un paran de base.
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Réponse de RF qui comme d'habitude capte que dalle.
c'est un peu compliqué ton truc je trouve
c'est un peu compliqué ton truc je trouve
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Réponse de Jungleland qui lui a tout compris.
cool Kebra c'est vraiment intéressant. D'autant plus que je n'y connais pratiquement rien à la musique de cette partie de la planète
cool Kebra c'est vraiment intéressant. D'autant plus que je n'y connais pratiquement rien à la musique de cette partie de la planète
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Et on continue les explications.
Les notes et la mélodie = Raga :
Un raga est un concept relativement abstrait. Nous pouvons lire dans le texte Sangeeta Darpana (Texte de théorie musicale datant du 17ème siècle) : "Un raga est un arrangement particulier de sons dans lequel les notes et les mouvements mélodiques apparaissent comme des ornements enchantant l'esprit". Un raga se définit mieux par ce qu'il cherche à produire, c'est à dire créer une émotion particulière sur l'auditeur, plus que par ce qu'il est. Précisons que la musique classique indienne définit neufs émotions appelées ras.
Les combinaisons mathématiques donnent donc 16108 possibilités de modes (cf. les 16108 maîtresses du Dieu Krishna) Mais les musiciens actuels ne pratiquent environ que trois cents compositions modales ... (C'est déjà pas mal !)
Comme dans la musique occidentale, il existe bien 7 noms de notes. Mais il en existe en fait beaucoup plus que 7, et même plus que les 12 demi-tons de la musique savante occidentale ! En effet, en Inde du Nord, il existait autrefois une division de l'octave en un nombre plus important de subdivisions ou shruti. La plupart des spécialistes s'accordent sur le fait de l'existence d'une subdivision en 22 shrutis mais d'autres parlent de 24, 44, 49, 66 shrutis ! Ainsi, on pourrait penser que l'octave utilisé dans la musique indienne classique se divise en 22 micro-intervalles (ou micro-tons) ... Mais cela n'est plus d'actualité, tous les musiciens actuels reconnaissant l'existence de douze swaras (notes) issus de la gamme non tempérée.
Les diverses gammes modales, appelées raga à partir de la période médiévale, sont composées d'un choix de cinq, six ou sept de ces shruti organisés en progression d'échelle modale. Les échelles ascendante aroha et descendante avoroha et l'intervalle entre les notes du mode ne sont pas toujours semblables. Les raga reposent sur l'émotion, et certaines notes peuvent être abaissées ou montées pour donner plus d'effet mélancolique ou de brillance. Pour définir les modes, un motif de mélodie caractéristique pakad est nécessaire dans le sens où il sert de principe directeur à l'improvisation.
Ainsi, les sept notes (svara) de la gamme sont nommées : shadja (la tonique), rishabha, gandhara, madhyama, panchama (la quinte), dhaivata et nishada. Depuis des temps très anciens, un système de solfège fondé sur les noms des sept svara (sha ou sa, ri ou re, ga, ma, pa, dha et ni) a été utilisé en Inde tant comme notation que dans la composition et l'improvisation vocale. À part sa et pa, les notes peuvent se jouer sur deux ou trois tons différents ; rappelons que la musique indienne est modale.
NB : Cette correspondance avec l'échelle tempérée occidentale est bien sûr approximative. En fait, c'est légèrement différent ; par exemple :
- Ga correspond à Mib ou légèrement en-dessous,
ga correspond à Mi ou légèrement au-dessus.
- Dha correspond à Lab- ou Lab,
dha correspond à La ou La+.
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Assez envoutant Fela kuti in performance (1971)
Et on continue sur la musique Indienne:
Les concerts et déroulement d'un raga :
La musique carnatique a été unifiée au début du siècle. Le cours d'un concert suit un développement assez précis.
- Il commence souvent par un varnam qui va en quelque sorte présenter le raga. Il est joué en deux parties : le purvanga et l'uttaranga.
- Vient ensuite le kriti, joué sur un raga et un tala fixe. Le kriti est lui aussi composé de plusieurs parties : le pallavi, l'anupallavi et le charanam.
- La fin d'un concert est en général composée par un ragam (improvisation sur un raga sans percussion), un tanam (une autre improvisation) puis un pallavi (mélodie pré-composée avec percussion).
À l'inverse, la musique hindoustanique n'est pas unifiée. Elle est traversée par de nombreux genres (les gharanas). Chacun d'eux portent un nom (Dhrupad, Khyal, Thumri, Tappa, etc...) et ils ont un des styles et des compositions différents.
- Le concert commence par un alap sur un rythme lent, puis vient ensuite un jhod et un jhala dont le rythme augmente à chaque fois.
- La seconde partie du concert est formée d'un gat où les percussions entrent en jeu sur un tala choisi. L'artiste peut improviser sa mélodie mais il reste attaché au tala.
Et on continue sur la musique Indienne:
Les concerts et déroulement d'un raga :
La musique carnatique a été unifiée au début du siècle. Le cours d'un concert suit un développement assez précis.
- Il commence souvent par un varnam qui va en quelque sorte présenter le raga. Il est joué en deux parties : le purvanga et l'uttaranga.
- Vient ensuite le kriti, joué sur un raga et un tala fixe. Le kriti est lui aussi composé de plusieurs parties : le pallavi, l'anupallavi et le charanam.
- La fin d'un concert est en général composée par un ragam (improvisation sur un raga sans percussion), un tanam (une autre improvisation) puis un pallavi (mélodie pré-composée avec percussion).
À l'inverse, la musique hindoustanique n'est pas unifiée. Elle est traversée par de nombreux genres (les gharanas). Chacun d'eux portent un nom (Dhrupad, Khyal, Thumri, Tappa, etc...) et ils ont un des styles et des compositions différents.
- Le concert commence par un alap sur un rythme lent, puis vient ensuite un jhod et un jhala dont le rythme augmente à chaque fois.
- La seconde partie du concert est formée d'un gat où les percussions entrent en jeu sur un tala choisi. L'artiste peut improviser sa mélodie mais il reste attaché au tala.
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
RF nous a proposée :
je viens de trouver un truc sympa : yothu yindi, c'est un groupe de musicien aborigène. Pour ceux qui connaissent, ça ressemble (un peu) à la musique amérindienne :
leur space : http://www.myspace.com/indigclass
et un clic valant mieux qu'un long discours :
http://www.horizon-etudiant.com/xfsection+article.articleid+199.htm
je viens de trouver un truc sympa : yothu yindi, c'est un groupe de musicien aborigène. Pour ceux qui connaissent, ça ressemble (un peu) à la musique amérindienne :
leur space : http://www.myspace.com/indigclass
et un clic valant mieux qu'un long discours :
http://www.horizon-etudiant.com/xfsection+article.articleid+199.htm
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Toujours de RF
Trio Chemirani
« Sous leurs doigts agiles, le zarb a un beau son velouté. Tantôt à l’unisson, tantôt entrecroisant leurs discours. Les Chemirani chevauchent dans des steppes aux horizons illimités. Et les paysages défilent, sans cesse renouvelés. Ou alors, c’est le doux bruit de la pluie qui tombe nostalgique et apaisante, délicieusement rafraîchissante.» (D. Wohlschlag, Journal de Genève). Cette intense poésie qui naît sous les doigts d’or de ces musiciens tient, à leur talent et à leur complicité. Qui mieux qu’un père et ses deux fils, pour faire naître ces instants d’entente profonde.
Djamchid Chemirani et ses deux enfants, Keyvan et Bijan ont travaillé quotidiennement dans leur maison familiale. Aujourd’hui, ils forment un ensemble de zarbs accordés. Principale percussion iranienne, le zarb est un tambour revêtu d’une membrane en peau de chèvre. Ils puisent dans la poésie persane mais créent aussi leurs propres compositions aux tonalités plus modernes mettant l’accent sur la multiplicité des sons et des rythmes. Leur toucher est léger, précis, leur jeu comme un dialogue.
Merveilleux à l’unisson, chacun des musiciens est aussi magnifique dans sa propre carrière. Le père est bien sûr un très grand maître et sa petite progéniture se fait aussi une place de choix. Keyvan Chemirani travaille par exemple au sein du trio Erik-Marchand (projet du chanteur breton et de Thierry « Titi » Robin), où il a remplacé Hameed Khan qui a quitté la formation pour de nouvelles aventures. Bijan quant à lui, a déjà sorti plusieurs albums, sur lesquels on croise des musiciens grecs, arméniens ou occitans et bien sûr le papa et le frangin. Qu’ils mêlent leurs traditions à d’autres comme celles des balafonistes maliens Néba Solo ou restent en famille, ces trois percussionniste de génie, créent un univers infini de sensations et de poésies.
Neba SOLO
Souleymane Traoré, alias Néba Solo voit le jour en 1968 dans la région du Kénédegou, au sud du Mali. De famille paysanne sénoufo, le garçon passe sa jeunesse dans le village de Nébadougou. C'est là qu'il s’initie au balafon, par l’entremise de son père, musicien lui-même, et surtout réputé pour ses talents de facteur d'instruments qu’il conçoit pour les artistes locaux. Entre travaux agricoles et musique, le jeune homme franchit rapidement les étapes jusqu’à finalement devenir un nom local en compagnie de son grand frère.
et l’iran qui se mélange au mali, ça donne falak
http://www.deezer.com/?search=falak&GO=J%27%C3%A9coute#music/result/all/falak
si vous êtes pas fan d'Ingrid Bergman, vous savez ce qui vous reste à faire
Trio Chemirani
« Sous leurs doigts agiles, le zarb a un beau son velouté. Tantôt à l’unisson, tantôt entrecroisant leurs discours. Les Chemirani chevauchent dans des steppes aux horizons illimités. Et les paysages défilent, sans cesse renouvelés. Ou alors, c’est le doux bruit de la pluie qui tombe nostalgique et apaisante, délicieusement rafraîchissante.» (D. Wohlschlag, Journal de Genève). Cette intense poésie qui naît sous les doigts d’or de ces musiciens tient, à leur talent et à leur complicité. Qui mieux qu’un père et ses deux fils, pour faire naître ces instants d’entente profonde.
Djamchid Chemirani et ses deux enfants, Keyvan et Bijan ont travaillé quotidiennement dans leur maison familiale. Aujourd’hui, ils forment un ensemble de zarbs accordés. Principale percussion iranienne, le zarb est un tambour revêtu d’une membrane en peau de chèvre. Ils puisent dans la poésie persane mais créent aussi leurs propres compositions aux tonalités plus modernes mettant l’accent sur la multiplicité des sons et des rythmes. Leur toucher est léger, précis, leur jeu comme un dialogue.
Merveilleux à l’unisson, chacun des musiciens est aussi magnifique dans sa propre carrière. Le père est bien sûr un très grand maître et sa petite progéniture se fait aussi une place de choix. Keyvan Chemirani travaille par exemple au sein du trio Erik-Marchand (projet du chanteur breton et de Thierry « Titi » Robin), où il a remplacé Hameed Khan qui a quitté la formation pour de nouvelles aventures. Bijan quant à lui, a déjà sorti plusieurs albums, sur lesquels on croise des musiciens grecs, arméniens ou occitans et bien sûr le papa et le frangin. Qu’ils mêlent leurs traditions à d’autres comme celles des balafonistes maliens Néba Solo ou restent en famille, ces trois percussionniste de génie, créent un univers infini de sensations et de poésies.
Neba SOLO
Souleymane Traoré, alias Néba Solo voit le jour en 1968 dans la région du Kénédegou, au sud du Mali. De famille paysanne sénoufo, le garçon passe sa jeunesse dans le village de Nébadougou. C'est là qu'il s’initie au balafon, par l’entremise de son père, musicien lui-même, et surtout réputé pour ses talents de facteur d'instruments qu’il conçoit pour les artistes locaux. Entre travaux agricoles et musique, le jeune homme franchit rapidement les étapes jusqu’à finalement devenir un nom local en compagnie de son grand frère.
et l’iran qui se mélange au mali, ça donne falak
http://www.deezer.com/?search=falak&GO=J%27%C3%A9coute#music/result/all/falak
si vous êtes pas fan d'Ingrid Bergman, vous savez ce qui vous reste à faire
Kebra- Messages : 1384
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Musique du monde
Un lien bien foutu qui parle du Blues Touareg:
...
http://lire-ecouter-voir-la-suite.blogspot.com/2008/06/blues-touareg.html
...
...
http://lire-ecouter-voir-la-suite.blogspot.com/2008/06/blues-touareg.html
...
mosquito69- Messages : 1538
Date d'inscription : 10/09/2008
Zut j'ai raté mon train...
The Blue Hearts - Train Train... Zut j'ai raté mon train alors en attendant l'autre j'vais m'tré-mousser au max alors clique sur mes lunettes Arlette!
J'ai l'âme à la vague j'ai l'do ré mi qui crament quel vacarme!!!!!!
Best Blue Hearts Train Train
Bonnes Fêtes de Fin d'Année- Merry Christmas and New Year Day- Felice Natale e Capodanno - Frohe Weihnachten und Neujahr 2010
J'ai l'âme à la vague j'ai l'do ré mi qui crament quel vacarme!!!!!!
Best Blue Hearts Train Train
Bonnes Fêtes de Fin d'Année- Merry Christmas and New Year Day- Felice Natale e Capodanno - Frohe Weihnachten und Neujahr 2010
mistyblues- Messages : 3829
Date d'inscription : 24/09/2008
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