Stay hungry" Twisted sisters (1984)

Par Prodigal son

Bon sang, ce que les Twisted Sisters étaient moches ! Outranciers jusqu’au haut-le-cœur, bariolés et frisottés comme des péripatéticiennes de deuxième choix, provocateurs gores et kitchs à la sauce eighties et involontairement drôles... Les shows eux-mêmes se déroulaient sur une sorte de ring dont les cordes étaient rose fluorescentes. Alice Cooper aurait-il violé un perroquet à la fin des années 70 et refusé de reconnaître sa progéniture pas très douée ?
C’est un fait, Dee Snyder, Jay Jay French et les autres travelos sont des entités d’un ridicule qui dépasse l’entendement. Faut-il pour autant condamner toute "œuvre" des Twisted pour délit de sale gueule ? Oui et non. Oui, parce que globalement, leur carrière fut brève et médiocre. Non, parce qu’à l’époque, une bonne partie du rock n’avait pas la moindre ambition artistique et se considérait comme de l’entertainment pur jus, et que personne n’a jamais prétendu que l’entertainment devait être décent ou présentable. Et que les tenues grotesques flamboyantes faisaient partie intégrante de ce que le public réclamait. Un jour, on se demandera peut-être ce qui avait bien pu passer par la tête de ces groupes des années 90 qui entraient sur scène fringués comme s’ils allaient prendre une bière au bistrot du coin.
Le rock joué par les Sœurs Détraquées est direct, sans fioritures et efficace. Derrière la rythmique percutante et les soli simplistes et peu envahissants, le graveleux et vulgaire Snyder se déchaîne sur des hymnes festifs aux refrains furieusement entraînants. Si Stay hungry n’a rien apporté à la scène hard à part une poussée supplémentaire de ridicule et, peut-être, une vague illusion, il propose des thèmes (We’re not gonna take it, I wanna rock pour ne citer que les plus fameux) efficaces et rentre-dedans, qu’il est difficile de s’extraire de la tête une fois qu’ils s’y sont ancrés. De toute façon, le choix est assez limité en la matière : Stay hungry est la seule de leurs créations à mériter un rapide détour.
Bref, je pense que ce groupe ne laissera pas de souvenirs imperrissables, tout juste nous rapellera-t-il quelques bons moments de rigolade

rocky

Certes TS n'aura rien révolutionné,que ce soit au niveau scénique ou technique mais force est de constater qu'aujourd'hui encore 20 ans plus tard,leurs refrains mythiques et rebelles n'ont rien perdus de leurs efficacités et restent indemodés.
on pourra toujours dans notre société politiquement correcte et bien pensante,leurs trouver un air clownesque et peu virile mais a cette époque c'était une icône du Rock'n'roll;rebelle et auto-dérisoire.
A chaque époque ses icônes!
Et puis le rock se passe d'abord dans la tête,non?
Essayer de fredonner sur un air de Pleymo.
Vous y arriver?.................Chapeau.

Deep Intruder

Pour moi, la seule vraie bonne chose que ce groupe a apporté, c'est Marco Mendoza, leur bassiste, qu'on retrouva plus tard chez Ted Nugent, puis chez Whitesnake pour la tournée 2005 (dvd "Live in the still of the night")...

bah j'ai détesté à l'époque mais de temps en temps bin oui refrains accrocheur, clips vidéos gag, et je les ai vus en première partie de WHITESNAKE pfff il y a bien longtemps..